Le riz brisé
non parfumé est désormais vendu au détail à 260 francs le kilo au lieu de 300
cfa ; l’huile en fût à 900 cfa le litre au lieu de 1000 francs ; l’huile en
dosette à 290 cfa et non 300 cfa et le sucre cristallisé à 575 cfa le kilo au
lieu de 600 cfa. Les prix ont aussi été homologués sur deux autres stades de
commerce, notamment les importateurs et les grossistes, dans le cadre de la
réorganisation des circuits de distribution.
Avant la
prise de la décision de baisse, un comité national de suivi avait travaillé
pendant des mois avec les acteurs des secteurs de l’huile, du sucre et du riz.
Il avait procédé à une analyse de structure des prix avec les différentes
parties prenantes. Au terme de ces concertations, il a soumis ses propositions
qui ont été validées.
Le comité
continue de travailler sur quinze produits rassurant ainsi les associations de
consommateurs qui souhaitent aussi des baisses sur des produits comme le pain,
le ciment, le lait.......
Le Ministre
du Commerce, de l’Industrie et du Secteur Informel Alioune SARR a toutefois
souligné que les services vont veiller au respect des prix. Il a ainsi relevé
qu’il : « il y aura des visites dans les marchés de Dakar tous les jours. Nous
avons associé les services du commerce mais également les forces de sécurité
avec les préfets, les gouverneurs ensemble pour que des misions conjointes
soient organisées, pour que les récalcitrants puissent être soumis à la loi ».
Le Ministre a
ajouté que : « la loi prévoit la saisie des marchandises qui sont incriminées
et ça peut même aller jusqu’à l’emprisonnement des délinquants. C’est une façon
de protéger le peuple sénégalais plutôt que de protéger un groupuscule et c’est
une minorité de commerçants ».
Les
représentants de la fédération nationale des boutiquiers détaillants du
Sénégal, pour leur part, ont promis d’appliquer les nouveaux prix.
Pour veiller
au respect des prix, le Ministre a signalé l’existence d’un numéro vert
800007777, mis à la disposition du public pour alerter les services du
ministère. « Nous invitons les Dakarois à refuser d’acheter au-delà des prix
indiqués. Il faut que le consommateur soit le premier surveillant » a-t-il
ajouté.
A ce propos
des associations de consommateurs ont proposé la création du corps des
volontaires qui n’auront pas la possibilité de verbaliser mais de saisir des
agents assermentés de la Direction du commerce intérieur. D’autres souhaitent
plutôt le renforcement de la commission nationale de la concurrence et la
veille informationnelle. Ainsi, il est prévu l’impression de 20.000 affiches
destinées aux vendeurs de détail.
Pour les
autres régions, les conseils de la consommation statueront dans les meilleurs
délais pour annoncer les prix de ces denrées.
Par ailleurs
le Ministre a rappelé la politique du Gouvernement du Sénégal consistant à
promouvoir le consommer local. Egalement, un observatoire sera installé.
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